Le lycée professionnel de Saint-Vaury menacé
L'Etat veut transférer des filières de ce lycée professionnel vers des établissements à Guéret et Bourganeuf, dans le but d'économiser des moyens. 80 élèves sur les 240 du lycée sont concernés. Lundi 25 janvier, les élèves et les enseignants se sont rassemblés devant le lycée afin d'afficher leur opposition à ce projet.
Pour l'État, un petit lycée rural, c'est un point inutile sur une carte. Mais pour les jeunes issus de familles sans le sou, ce lycée, c'est la possibilité de pouvoir faire une formation sans dépenser trop l'argent que l'on n'a pas. Évidemment, c'est la dernière préoccupation des dirigeants politiques actuels.
De plus, ce projet permettra à l'État de supprimer des postes et ainsi de faire des économies en personnel, mais au détriment de la qualité de l'enseignement !
Il faut espérer une riposte de tous, élèves et enseignants. Espérons aussi que les autres lycées, et même que la population en général saura les soutenir et manifester son mécontentement avec eux. Dans le même temps, le CAP vente du lycée professionnel d'Aubusson a aussi été annoncé comme fermant l'an prochain. Il n'existe que depuis deux ans. Là aussi, il faudra se mobiliser pour empêcher la fermeture.
Issouf Ouedraogo
Pour l'État, un petit lycée rural, c'est un point inutile sur une carte. Mais pour les jeunes issus de familles sans le sou, ce lycée, c'est la possibilité de pouvoir faire une formation sans dépenser trop l'argent que l'on n'a pas. Évidemment, c'est la dernière préoccupation des dirigeants politiques actuels.
De plus, ce projet permettra à l'État de supprimer des postes et ainsi de faire des économies en personnel, mais au détriment de la qualité de l'enseignement !
Il faut espérer une riposte de tous, élèves et enseignants. Espérons aussi que les autres lycées, et même que la population en général saura les soutenir et manifester son mécontentement avec eux. Dans le même temps, le CAP vente du lycée professionnel d'Aubusson a aussi été annoncé comme fermant l'an prochain. Il n'existe que depuis deux ans. Là aussi, il faudra se mobiliser pour empêcher la fermeture.
Issouf Ouedraogo